Malicorne, "ville faïence"
Dès l'époque gallo-romaine, la région de Malicorne s'intéresse à la poterie. La présence dans la région d'une argile de qualité permet de fabriquer une pâte souple et grasse qui possède une plasticité remarquable autorisant de ce fait un travail très fin.
Au fil de années, Malicorne a subi presque toutes les influences et les différents courants de styles, et de nombreuses pièces y ont été façonnées.
C'est avant la Révolution vers 1747 que Jean Loyseau installe la première faïencerie à l'hôtel du Plat d'Etain. L'image de Cité des Potiers de Malicorne se confirme peu à peu grâce au passage de nombreux grands artistes.
En 1890, Léon Pouplard reprend l'Atelier du Plat d'Etain et devient la figure légendaire de la poterie décorative malicornaise.
Plus tard, Émile Tessier fait son apprentissage au Plat d'Etain et décide de s'installer route de Mézeray, où il affirme son style, qui deviendra par la suite une référence.
Aujourd'hui, la poterie est toujours l'emblème de Malicorne.
Des personnages comme Jules Moreau, fondateur de la faïencerie du Bourg Joly, ont assuré la pérennité de la poterie de Malicorne.
Par ailleurs, Malicorne Espace Faïence a ouvert ses portes au public en septembre 2001.
Un séjour à Malicorne, charmante petite bourgade qui s'étale le long d'un méandre de la Sarthe invite à la flanerie et au retour à l'histoire le long de ses rues bordées de maisons à hauts pignons, de son église ancienne, de son château où Madame de Sévigné aimait à résider chez la marquise de Lavardin.
Source photos: Wikimedia Commons(n°1-2-3) & Flickr(n°4)
Crédits photos: patrick.Charpiat(n°1-2) & Touzé(n°3) & Wonker(n°4)